Je vous souhaite la bienvenue sur ces quelques pages qui vous feront pénétrer (je l’espère…) dans mon univers musical. Vous y trouverez différentes portes d’entrée donnant accès à mon parcours de vie, à ma philosophie personnelle (et même quelques photos pour ceux qui désirent se représenter l’artiste au quotidien…).

Je vous invite à découvrir mon approche de Chopin, de la technique et du jeu du piano et, si l’oreille vous en dit, à entrer dans l’auditorium pour écouter quelques enregistrements.

Au plaisir de vous rencontrer au détour d’un concert, d’un message ou de vous lire dans le livre d'or

Ralph Kundig


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Mise-à-jour:14.12.2023
Création:07.03.2006

 

Le goût du non-verbal

Les auditeurs qui apprécient le plus mes sonorités sont les personnes qui ont une certaine sensibilité pour... le silence ou l'exploration de leur intériorité. Les personnes qui ont une certaine maturité peuvent l'apprécier tout particulièrement, les personnes âgées par exemple. Ces dernières, même si parfois elles ont perdues quelques capacités cognitives, ont souvent compensé par une sensibilité accrue à un langage non-verbal tel que la musique.

Les cours que je donne ne sont pas des cours proprement dit. En effet, on ne s'attend pas a priori qu'un autodidacte aie l'intérêt et la qualité pour enseigner. A moins de voir l'enseignement sous un autre jour, sans programme prédéfini ni rythme régulier, plutôt comme un espace ouvert où le rôle du professeur et celui de l'élève s'estompent au profit d'une émulation réciproque. La personne plus expérimentée apporte son savoir et l'élève, son regard neuf.

Si vous désirez approfondir votre exploration de mon univers pianistique, vous trouverez dans les pages suivantes quelques réflexions sur le compositeur Chopin, la technique du piano et l'évolution de l'interprétation. Enfin, l'auditorium vous attend si vous désirez vous laisser imprégner par quelques échantillons sonores de mes interprétations de Chopin et de mes improvisations.

Portrait au crayon, par George Sand (vers 1847)

De nombreux livres et pages internet ont été écrits sur Chopin. J'en ai lus certains (ma passion pour son œuvre étant de notoriété pour le moins familial, mes parents n'avaient pas à chercher très loin pour mes cadeaux d'anniversaires...). L'image que je me suis forgée du compositeur est le fruit du mariage de ces lectures et de mes impressions personnelles nées d'une intimité quasi quotidienne avec son œuvre.

Chopin, avant d'être compositeur, était pianiste. Il a d'ailleurs composé presque uniquement pour le piano. Ses formes musicales sont donc directement issues du parcours de ses doigts sur un clavier. Chopin était très bon improvisateur et sa musique en témoigne sans aucun doute. Il a eu ce très grand talent qui consiste à allier la spontanéité avec des formes intellectuellement structurées. En effet, bien que sa musique donne une réelle impression de fraîche spontanéité, si on en analyse la structure, on découvre une logique très élaborée, inspirée notamment du contrepoint tel que le pratiquait J.-S. Bach. Ce dernier est d'ailleurs connu pour être un des rares compositeurs de musique pour clavier que Chopin appréciait (il a composé son cahier des 24 préludes OP. 28 en hommage à Bach).

Le premier professeur de piano de Chopin (Wojciech Żywny) était... violoniste. Le compositeur a donc sûrement eu une liberté dans l'apprentissage de la technique pianistique, liberté dont témoigne son écriture musicale. Echappant ainsi au moule rigide qu'aurait pu lui imposer un professeur ayant des principes précis quant au doigté, à la position des mains, etc., il écrira des pièces qui imposent des doigtés révolutionnaires pour son époque (un critique de l'époque déconseillera même de jouer sa première Etude de concert OP. 10 sans la présence d'un chirurgien) mais pratiqués couramment depuis. Cette liberté de la main est une part non négligeable de son héritage et constitue en soi tout un enseignement. De fait, l'étude académique du piano n'obtenait de sa part que railleries et moqueries. Il excellait d'ailleurs en privé dans l'art de l'humour parodique et de la caricature mimée.

Chopin s'est également arrangé pour introduire dans presque chacun de ses morceaux au moins une difficulté technique qui le rende quasiment injouable pour un non-virtuose, garantissant ainsi à ses compositions d'être épargnées pas les élèves des conservatoires. Plus tard, il commença quand même l'écriture d'une Méthode des méthodes du piano qu'il n'acheva jamais. Tant pis, ou tant mieux... Bien mieux qu'un cours didactique, un enseignement initiatique se cache entre les portées de sa musique. Que celui qui a des yeux pour voir, voie...

Mais Chopin, avant d'être pianiste ou compositeur génial, était être humain. Un être humain d'une grande sensibilité. Sa musique, tel un chant qui s'élève des profondeurs de notre cœur, nous emporte loin de nos petites préoccupations mercantiles. Il nous parle d'amour, de vie et de mort et peut paraître un peu trop grave ou triste à ceux qui ont envie d'éluder les questions par trop existentielles. Mais pour les autres, ce chant ramène à l'essentiel et devient vite un compagnon sur le chemin de la vie. Bref, on aime ou on n'aime pas, mais on reste rarement indifférent.

Vous trouverez dans cet espace dédié à la technique pianistique la page d’Introduction, la page qui entre plus En détail et le Piano-Blog, un blog de ma pratique du piano au quotidien que je vous invite à commenter si cela vous dit. Un menu de navigation pour ces différentes pages et un outil de recherche sont disponibles à gauche en dessous du menu principal du site.

Le Piano-Blog s’adresse plus spécialement à d’autres pratiquants passionnés du piano. Les articles qui le constituent ne sont pas d’inspiration académique et sont présentés ici sans aucun engagement ni responsabilité aucune de l’auteur.

Note pour les profanes: la convention de numérotation des doigts est de 1 à 5 en partant du pouce et en terminant avec l’auriculaire.

En quoi consiste la technique du piano?
On distingue généralement deux aspects distincts: la technique purement musicale, indépendante d’un instrument donné, de laquelle découle les capacités de composition, d’interprétation ou d’improvisation, et la technique pianistique proprement dite, soit les capacités corporelles qui permettent d’interagir avec le clavier.

Technique musicale
A mon avis, les capacités musicales sont largement dépendantes d’un don inné qu’on a (plus ou moins) ou qu’on n’a pas. Et c’est notre attirance pour l’univers musical qui va nous révéler la présence d’une telle sensibilité. Cependant les circonstances de la vie peuvent très bien ne pas nous avoir conduit à concrétiser cette sensibilité par l’apprentissage d’un instrument ou du chant. Dans ce cas, nous serons alors un mélomane, parfois très averti.

A l’inverse, il est parfaitement possible que d’autres circonstances de vie mènent une personne sans grand talent au métier d’interprète par exemple. En effet, grâce à des cours d’interprétation et autres master classes, on peut dresser un sujet musicalement peu doué s’il a un minimum de capacité d’imitation. C’est d’ailleurs ce qui a fait dire à une enseignante en classes de virtuosité au conservatoire d’Athènes de ma connaissance: soit l’élève est nul et le professeur ne lui sera guère utile, soit il est doué et le professeur ne lui sera guère utile non plus. Bref, le professeur serait inutile et bon pour le chômage.
Je pense qu’il n’y a pas de règle en la matière. Certains trouveront leur bonheur dans la relation élève-professeur, d’autres préfèreront se frayer leur chemin en faisant confiance à leur instinct.

Technique pianistique
Comme dans n’importe quel autre domaine, il existe de nombreuses méthodes et écoles pour l’apprentissage du piano et de non moins nombreux experts pour écrire des livres qui se contredisent gaiement sur la bonne façon de poser la main, de tenir les coudes, de courber les doigts, etc. Avec pour résultat probable de nous crisper physiquement (il est courant que des pianistes aient des problèmes de mains qui nécessitent une interruption de carrière) et psychologiquement (beaucoup de jeunes talents s’éteignent dégoûtés). De même, il n’est guère raisonnable de faire son église des enseignements rapportés de l’un ou l’autre des grands maîtres du passé; par exemple, Mozart disait qu’il suffisait de pratiquer les trilles, Chopin, d’être très concentré et Liszt, de jouer les gammes en lisant son journal! Par contre, si on prend toutes ces informations comme les différents versants d’une même montagne, tout rentre dans l’ordre. Chacune de ces approches trouvent son sens dans un contexte particulier.

(suite...)

Photo de chevilles

Une approche déculpabilisée…

Mon apprentissage en autodidacte de l’instrument est basé sur la recherche du point de relaxation dans la difficulté technique. Il consiste en une pratique d’une à plusieurs heures par jour, mais très rarement plus de quatre. Dès le départ, je me suis mesuré aux morceaux les plus difficiles, à savoir les Etudes de Chopin qui sont devenues mon mentor. Evidemment, mes doigts partaient dans tous les sens et j’étais le seul à pouvoir distinguer la musicalité qui s’en dégageait, seul parce que les autres étaient déjà partis depuis longtemps…

Il est normal d’être crispé lorsqu’on débute. Vouloir jouer juste, être détendu ou avoir une position de main correcte ne font que rajouter des couches à notre tension. Vouloir quoi que ce soit est une souffrance garantie. Si l’exercice du piano est vécu de façon ludique, sans but, il se transforme en pur plaisir. On peut même franchement oublier tout enjeu musical et libérer toute notre attention pour le ressenti corporel. Rien que par ce biais, on peut savoir si notre toucher est bon ou crispé. Même sur un clavier muet, on peut savoir si on joue juste ou faux. Il est donc possible d’ apprendre le piano comme l’art japonais du tir à l’arc: toute l’attention est portée sur la position du corps et lorsque celle-ci est aboutie, la flèche s’en va droit au but, la musique vient, la technique et le pianiste disparaissent.

Une lenteur salutaire

Jouer vite n’est pas difficile. Cela consiste généralement à enjamber avec une élégance toute subjective les difficultés. Jouer lentement est le vrai défi. Cela permet à notre attention de se porter sur la moindre de nos crispations, y compris celles dont l’effet sur la sonorité nous est encore imperceptible.

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La petite erreur du créateur

Le travail des doigts consiste essentiellement à corriger une petite erreur du créateur: celle d’avoir mis les doigts les plus habiles à l’intérieur de la main par rapport au corps. En effet, ce sont les notes graves et aigues qui demandent le plus souvent à être mises en valeur et celles-ci ne sont pratiquement accessibles qu’aux doigts extérieurs, à savoir les plus faibles à l’origine (4-5). Le développement de la dextérité demande donc simplement, si ce n’est d’inverser, du moins d’égaliser cette différence d’agilité des doigts. (...)

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Les maillons d'une chaîne

La capacité des mains est égale à la capacité du doigt le plus faible, comme les maillons d’une chaîne, soit le 4ème doigt de la main gauche pour un droitier. Il est donc impossible de bien jouer à un tempo que ce doigt ne pourrait suivre.

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Le bon doigté

Il n’existe pas un seul bon doigté idéal pour tous. Chaque main a des possibilités différentes et pour une même main, plusieurs choix sont dans la plupart des cas possibles.

Le bon doigté est celui qui nous permet le plus grand contrôle et régularité. Il implique généralement une mise à contribution de tous les doigts et réduit au maximum les sauts et passages de doigts inutiles. On peut aussi considérer, dans un but d’étude, d’utiliser plus les doigts faibles pour permettre leur mise à niveau. On ne devrait donc pas trop s’attarder sur les propositions qu’on trouve sur les partitions.

La recherche du bon doigté peut être vécue comme une écoute des expérimentations de nos mains et nous conduit parfois vers des découvertes révolutionnaires par rapport aux standards académiques (passage du pouce sur noire, échange de notes entre les mains, etc). La plupart des pianistes qui ont marqué leur époque ont trouvé leur propres solutions. Liszt, par exemple, a enseigné qu’on pouvait utiliser n’importe quel doigté et était connu pour sa capacité à transposer instantanément un morceau dans n’importe quelle tonalité. (...)

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Le règne du quantifié et le signe des temps

Chopin jouant dans le salon du Prince Radziwill

Le jeu du piano a bien évidemment évolué avec le temps et les modes. L'enregistrement sonore a été à la fois observateur et acteur de cette évolution. De l'époque précédant cette invention (1887-1888) nous ne disposons que de commentaires de critiques et d'autres auditeurs. Depuis, à mesure que l'enregistrement se dirige vers la perfection technique, les exigences envers la technique pianistique évoluent dans une même proportion selon une logique implacable. En effet, les progrès des techniques d'enregistrement permettent des retouches de plus en plus précises. Aujourd'hui, grâce à l'audionumérique ou son quantifié, on dispose d'une précision d'intervention supérieure à un dix millièmes de seconde. On a donc tout loisir de rendre une interprétation parfaite même si le pianiste a commis des erreurs.

Cette perfection technique a donc tout naturellement imposé un nouveau standard d'exigence auquel les pianistes sont obligés de se conformer. Arriver à un tel niveau de technicité demande généralement à l'interprète professionnel un travail quotidien bien astreignant. Cette tension vers la perfection ne peut se faire qu'au détriment de l'inspiration et donc de l'expression musicale. De plus, vouloir être parfait en concert signifie vouloir ne prendre aucun risque et donne des interprétations désincarnées, lisses, aseptisées. Mais voilà, telle est l'évolution de la musique interprétée en nos temps. Certains pianistes refusent même de se produire en publique préférant la liberté et le perfectionnisme du travail en studio d'enregistrement (Glenn Gould, par exemple).

L'enregistrement sonore a aussi une autre incidence sur l'interprétation, celle de la figer dans un moule rigide. En effet, du fait que le public peut écouter plusieurs fois une même interprétation enregistrée, son oreille va se fixer sur une certaine forme et avoir tendance à ne pas apprécier d'autres approches. Il va ainsi s'attendre à entendre d'un artiste en concert la même chose que ce qu'il a sur son disque compact (cd). Apparemment, tout le monde est content: le pianiste qui, sans prendre de risque, se tient à une forme définie et le public qui reconnaît la musique qu'il a sur son cd.

Dans le temps des premiers enregistrements sonores, les choses étaient bien différentes. La technique n'était jamais la bienvenue en premier plan. On lui demandait de s'effacer modestement devant l'expression. Un pianiste trop brillant pouvait facilement être traité de cabot. Le public venait pour vivre un instant d'intensité en partage avec l'artiste et celui-ci prenait des risques en s'abandonnant à la musique.

Le moment du concert est alors comme un territoire vierge à la porte duquel tant le pianiste que le public sont invités à laisser leur bagage d'attentes à l'entrée. Et ce qui se passe alors est imprévisible, dépendant du pianiste, du public, du lieu, du temps qu'il fait et finalement du bruissement des ailes d'un papillon de l'autre côté de la planète...

Portrait au crayon, par Michel Touret
D'après un portrait au crayon, par Michel Touret (2000)
Cet espace est destiné à ceux qui, contre toute attente, souhaiteraient approcher de plus près l'artiste, connaître son parcours et sa philosophie de vie. Quelques photos de sa personne sont également disponibles pour qui voudrait compléter le portrait avec un visage (des bras, des jambes, etc.).

Personne impressionnable, s'abstenir...

Le parcours de Ralph, atypique en apparence, a suivi une progression cohérente, à l’écoute d’impulsions le faisant pénétrer dans l’univers musical et dans la vie d’une manière très personnelle.

Enfant, il s’amuse à improviser sur le piano de famille en cherchant des harmonies sur le clavier. A trop chercher, on l’amènera chez une professeur de piano qui n'hésitera pas à lui infliger la Méthode Rose, sort commun à beaucoup d’enfants... Première mauvaise expérience. Elève pas assez scolaire.

Ralph abandonne momentanément le piano pour y revenir à vingt-trois ans lorsque qu’un pianiste de concert, William Naboré, l'ayant entendu improviser, le trouve doué et propose de lui donner des leçons. Le père de Ralph souhaite que ces leçons aboutissent à quelque chose et prennent placent dans un plan de carrière: préparer le concours pour entrer au conservatoire. Malheureusement, à l’époque ce nouveau professeur ne vibre pas aux harmonies chopiniennes, trop entendues et pas assez originales à son goût. De plus, le programme étant largement imposé, Ralph doit à nouveau travailler des morceaux qui ne l’inspirent pas. Deuxième mauvaise expérience. Élève trop chopinien.

Confronté à des limitations de ses mains qui lui semblent alors insurmontables, il finit même par se laisser convaincre qu'il est trop vieux pour faire carrière comme musicien classique. Malheureusement ou heureusement... Aurait-il eu sinon la même richesse de vie, d’expériences, aurait-il conserver ce même amour de la musique? La vie et ses hasards… qui n’en sont peut-être pas.

L’art de la photographie remplace pendant quelques années celui de la musique mais au moment de faire le choix de s’y engager de manière sérieuse pour faire carrière, la musique, son premier amour, reprend le pas. S'ensuit une période d'une dizaine d'années consacrée à la compositions de musique électronique rythmée et au métier d'ingénieur du son en studio d’enregistrement. Il retirera de cette expérience une connaissance intime des lois de l'acoustique, de la manipulation informatique du son, ainsi que le vécu intéressant d'un survivant de l'apocalypse (le studio était dans un abri anti-atomique).

A quarante ans, nouveau changement de décor, autre tournant, déclic. Impulsion donnée par une nouvelle rencontre avec Chopin en la personne de Dora Bakopoulos, pianiste de concert grecque. Personnalité très inspirante qui l’encourage à jouer tant elle aime écouter ses Nocturnes de Chopin et ses improvisations. Cette nouvelle rencontre le titille et lui donne envie de voir où en est sa technique. Et là, à sa plus grande surprise, les limitations qu'il éprouvait à l’âge de vingt-cinq ans lui semblent avoir disparues. Les capacités de ses mains semblent avoir évoluées avec le temps, sans relation avec quelque pratique de l'instrument.

Depuis, Ralph continue d'explorer de nouveaux horizons dans cet art pour lequel il se sentait périmé à l’âge de vingt-cinq ans. Pourrait-on voir là une remise en cause des lieux communs habituels et rassurants ? C’est bien connu : à vingt-cinq ou quarante ans, on est trop vieux pour apprendre vraiment… Finies la souplesse du corps, l’adaptabilité de l’esprit, on est déjà sur la pente de la vieillesse déclinante, qui va vers l’érosion des capacités et des possibilités… Hors de l’enfance et de la jeunesse plastique, pas de salut.

Et si l’on était juste trop vieux pour se lancer dans une pratique sans forcément penser à atteindre un but, au succès ou à l’échec ? Et si on ne savait simplement pas se donner à une activité comme un enfant qui joue parce qu’il aime cela ?

Prendre plaisir à vivre au rythme non choisi de ses progrès, de découvertes multiples, curieux d’explorer chaque jour de nouvelles possibilités, de jouer avec et autour de ses limites, de les rencontrer de manière intime.

Une pensée libre, une conviction personnelle inébranlable et un amour de la pratique pianistique vécue comme un art corporel peuvent peut-être faire la différence et contredire ce lieu commun du découragement adulte… Sans oublier un perfectionnisme assidu et quotidien au service d’un désir jamais essoufflé, toujours entier, de donner corps à une musique qui pour Ralph incarne l’inspiration sensible.

Propos recueillis et librement interprétés par Anne-Béatrice Duparc

L’attirance naturelle qu’a exercée sur moi dès mon plus jeune âge la question existentielle, ou regard de la conscience sur la conscience, m’a imposé tout naturellement quelques écrits dédiés aux réflexions sur la vie. Ceux-ci ont été assemblés en la forme d’un blog, le Philo-Blog, ouvert aux commentaires des internautes. Le Philo-Blog aura sa propre respiration en accueillant ou en laissant partir des mots au gré des écumes du temps, en se rappelant que le sot parle, mais ne sait rien et le sage sait, mais ne dit rien…

La vie est une danse

Je me suis comporté comme un tyran avec moi et les autres, obsédé par la recherche de la perfection au lieu de jouir de la beauté du moment. J'avais oublié que le but n'était qu'un prétexte, qu'il n'avait ni importance, ni même existence, qu'il n'y avait rien d'autre que le chemin. J'avais oublié que la vie était une danse sur ce chemin sans fin. J'ai vu cela et arrêté de chercher, puisque tout était déjà là.

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Un apprentissage de confiance

« Pendant quinze ans, j’ai passé beaucoup de temps dans un ashram en Inde. C’est le temps qu’il m’a fallu pour comprendre que je n’avais pas besoin d’y être » Jean Bouchart d'Orval (...)

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Athée, croyant ou éveillé, quelles sont les différences ?

Un athée ne conçoit aucun principe spirituel. Pour lui, la seule explication du monde est d'ordre matériel. Ses décisions et choix de vie reposent donc uniquement sur les conclusions qu'il tire de ce que ses sens lui rapportent, sans référence à un quelconque principe invisible supérieur. (...)

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La perfection

La perfection est la somme de toutes les imperfections.

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Au delà des termes: la vie

Le cœur de notre être, c'est l'endroit où tous les termes prêtent à confusion et le seul endroit qui est réellement vivant en nous.

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Le questionnement

Mes questions me quitteront avant que je ne leur trouve de réponses.

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Années de pèlerinage

Pendant quinze ans, un de mes sages amis a passé le plus clair de son temps auprès d'un guru (maître) dans un ashram (lieu où résident le maître et ses disciples). Quand on lui demande ce que lui a apporté ce beau parcours spirituel, il répond simplement: voir que tout cela n'était pas nécessaire, mais qu'il ne l'aurait jamais su s'il n'y était pas allé.

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Auto-analyse

On peut s'épuiser jusqu'à la fin des temps à vouloir comprendre nos mécanismes, mais il suffit d'un instant pour voir qu'on en est libre.

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Le royaume des cieux est en toi et tout autour de toi""

Qui découvre le sens de ces mots ne connaîtra pas la mort. Evangile selon Thomas

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L'eau qui est dans le verre se reconnaît comme étant la même que celle de l'océan

Le sacrifice de soi, ou don sans attente d'un quelconque résultat, d'une reconnaissance, nous révèle notre nature universelle.

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